3e Journées d'Etudes Cinématographiques du Mas d'Azil


Le prochain événement PUPAL aura lieu au centre multi-média du Mas d’Azil les

 jeudi 31 octobre (à 20 h00) et les vendredi 1er et samedi 2 novembre 

(conférences et analyses de films de 14h30 à 18h, film à 21h) :

 3èmes Journées d’Études Cinématographiques de l’Arize.  
 Cette année, la thématique choisie sera : La femme dans le film noir américain des années ’40.
Seront projetés les films suivants :
- jeudi 31 octobre : Out of the past / La griffe du passé (Jacques Tourneur, 1947) ;
- vendredi 1er novembre : Double indemnity / Assurance sur la mort (Billy Wilder, 1944) ;
- samedi 2 novembre : Phantom Lady / Les mains qui tuent (Robert Siodmak, 1944). 
Les troisièmes journées d’études cinématographiques de la PUPAL dresseront le portrait de la femme dans le « film noir », avec une prédilection pour les années 40, décade emblématique du genre : femmes fatales, fièrement indépendantes, séductrices, manipulatrices, black widows, sirènes (parfois chantantes), vicious women, souvent instigatrices et quelquefois criminelles, féminines et masculines. A l’inverse de ces nombreuses maléfiques, qui s’imposent comme des stéréotypes, il y a quelques victimes.
Quelle est le rôle de la femme ? Quelle est son ambition ? Le film noir montre-t-il la  revendication d’émancipation de la femme ou une image critiquable de la condition féminine ? Que dit-il du couple et du mariage ? Quelle identité féminine est construite ? Le discours n’est-il pas faussé quand le portrait de la femme est fait sous un regard masculin (récit et/ou regard de la caméra) ? Comment la fétichisation est-elle à l’œuvre ?

On isolera aussi quelques instants privilégiés. Celui de l’apparition de la femme : la toute première, bien sûr, qui impose la protagoniste dès son entrée, mais aussi quelques autres qui forcent la fascination (chant, danse…).  Celui de la chute, aussi, au double sens du terme : échec et tombée du corps jusqu’à finir, parfois, en image de pietà.
Mélanie Bourdaa est Maitre de conférences en Sciences de l'Information et de la Communication à l'Université Michel de Montaigne Bordeaux 3. Elle enseigne les séries télévisées et les genres cinématographiques, dont le film noir. Elle a travaillé sur le rôle de la femme dans le film noir à l’UCLA (Los Angeles).
 
Xavier Daverat, professeur de droit privé à l’Université Montesquieu – Bordeaux IV, est spécialisé en droit de la propriété littéraire et artistique. Il travaille et publie également sur la musique, ainsi que sur le cinéma dans l’intersection cinéma et politique. Il a dirigé le numéro de la revue Europe sur Pasolini (mars 2008) et vient de publier Tombeau de John Coltrane (Parenthèses, 2012). Les fidèles de la PUPAL le connaissent bien puisqu’il est l’initiateur des Journées d’Etudes Cinématographiques de l’Arize, désormais annuelles.

Toutes les séances (films, conférences, etc.) sont gratuites, dans la limite des places disponibles.




Prochaine séance : mardi 15 octobre


à 20 h, salle multi-média du Fossat : conférence de Paul Cabanac : « Le nombre d’or ».

Objet de multiples publications, le fameux « nombre d’or » est l’un des éléments particuliers de l’histoire des mathématiques. Depuis la nuit des temps, il occupe bien des esprits qui, à partir d’observations dans un large spectre de disciplines, voudraient qu’il soit le garant du concept « d’harmonie ». La conférence se donne pour objectif de restaurer le statut du nombre d’or dans l’univers des sciences, ensuite d’ouvrir quelques lucarnes dans d’autres directions, en proposant une association interactive au public présent.
Paul Cabanac, responsable du pôle scientifique de l’Université Populaire de Narbonne, est un enfant du pays. Né au Mas d’Azil (où il revient très souvent), il a vécu l'essentiel de sa carrière au ministère de l'agriculture, au service de l'enseignement technique et supérieur, où il a exercé les fonctions successives de professeur de mathématiques, de proviseur, d'inspecteur pédagogique national de mathématiques et enfin d'inspecteur principal à compétence générale. Ami fidèle et soutien inconditionnel de la PUPAL, il est intervenu plusieurs fois sur nos estrades, soit en solo sur « l’aventure des nombres », soit en « polyphonie » avec d’autres intervenants… 

À l’issue de la soirée, comme chaque fois, nous partagerons le manger-boire amené par chacun(e). Ceux qui ont acquis un gobelet aux « armes » de la PUPAL sont priés de ne pas l’oublier.