4es Journées d’Études Cinématographiques
de l’Arize

7, 8 & 9 novembre 2014


Science-fiction : politique

des machines

Pour ses quatrièmes “Journées d’Études Cinématographiques de l’Arize”, la PUPAL “zoomera”, cette année, sur les “Aliens” et les robots dans les films (ou séries) de science-fiction, sans manquer de s’attacher plus particulièrement à la dimension socio-politique de ces nouveaux “personnages” du 7e Art.

vendredi 7 novembre 
20 h 30 : ouverture 
21 h : Aliens (Aliens, le retour), de James Cameron (1986)

samedi 8 novembre 
21 h : Blade runner, de Ridley Scott (1982)

dimanche 9 novembre 
21 h : The Stepford Wives (Les femmes de Stepford), de Bryan Forbes (1975)

films diffusés en numérique (VOSTF), les soirs à 21 h
[programmation sous réserve de l’obtention des autorisations de projection]
conférences, analyses & débats en après-midi de 14 h à 18 h

entrée gratuite

Samedi 8 novembre, après-midi : Ingénierie et genre de l’Alien, par Xavier Daverat

[1] Xénogenèses. Les quatre films réalisés autour de la figure de l’Alien (Alien, Ridley Scott, 1979 ; Aliens, James Cameron, 1986 ; Alien3David Fincher, 1992 ; Alien: Resurrection, Jean-Pierre Jeunet, 1997) seront d’abord situés au sein d’un cinéma qui a largement montré des grossesses d’origine extra-terrestre. On s’interrogera sur la signification de cette monstruosité de la chose à naître, et sur cette « obstétrique panique » montrée à l’écran.
                                                                                                            
[2] Aliens et transgenres. D’un film à l’autre, on s’intéressera aux dualités : masculin - féminin / humain-alien / organique-machinique… Des niveaux d’étrangeté queer apparaissent, et le corps devient manufacturé, depuis son premier usage comme matrice jusqu’au clonage, menant peut-être vers l’image du cyborg. Les représentations de soi-même comme étrange, freak, doivent s’appréhender politiquement en termes de bio-pouvoir.

Dimanche 9 novembre, après-midi : Transmedia et Robots : l’extension des univers, par Mélanie Bourdaa

[1] Le Transmedia Storytelling, développée par Henry Jenkins, est une stratégie narrative qui consiste à éclater une histoire sur plusieurs plateformes médiatiques. Nous chercherons à comprendre les enjeux de cette stratégie autour de la production cinématographique et en particulier autour des films de science-fiction ayant des robots comme principaux protagonistes. 

[2] Battlestar Galactica et son univers étendu. BSG est une série américaine de science-fiction qui propose une opposition entre les humains et les Cylons, des robots qu’ils ont créés et qui se sont rebellés. Au-delà de ce point de départ classique, BSG est une série résolument contemporaine ancrée dans une Amérique post 11 septembre. Nous verrons comment la narration est étendue, augmentée, sur différentes plateformes médiatiques pour créer l’univers BSG et développer les personnages - notamment les Cylons. 

Les intervenants

Mélanie BOURDAA est maître de conférences en Sciences de l’Information et de la Communication à l’Université de Bordeaux. Elle enseigne les séries télévisées et les genres cinématographiques et était déjà intervenue l’an dernier lors des “JEC 3”, autour de l’image de la femme dans le film “noir” américain. 

Xavier DAVERAT, professeur de droit privé à l’Université de Bordeaux, travaille également sur la musique ainsi que sur le cinéma - dans l’intersection cinéma et politique. C’est lui qui est à l’origine des JEC, qu’il anime, avec talent et érudition, depuis 2011, pour la PUPAL.

Entrée (projections et conférences) gratuite, 
dans la limite des places disponibles.
Buvette sur place.
Plusieurs restaurants sont ouverts au Mas d’Azil pendant les Journées, 
mais il est prudent de réserver.