Ciné-Rencontre du 6 juin 2015

 “Ciné-Rencontre”, en présence de Michaël Le Sauce (réalisateur) et Philippe Élusse (coopérative de production et de diffusion DHR).


  • 14 h : Patria obscura (Stéphane Ragot, 1 h10), 


Stéphane Ragot, photographe, part sur les traces de ses grands-pères militaires morts depuis longtemps : Pierre le légionnaire et Paul le parachutiste. Au-delà de la guerre, c’est la question de l’identité qui est explorée, à travers l’histoire de cette famille — une histoire rongée par les silences et les non-dits. Il dévoile dans un film impudique le roman d’un pays, la France, en guerre avec elle-même.

puis discussion avec Philippe Élusse (coopérative de production et de diffusion DHR) ;



  • 16 h : pause goûter



  • 16 h 30 : Un revenu pour la vie (Michaël Le Sauce, 1 h 30), puis discussion avec le réalisateur.


Qui ramassera les poubelles ? Qui démontera les réacteurs nucléaires ? Mais aussi qui créera la monnaie, et qui va payer ? Le film de Michaël Le Sauce, en s'appliquant à remettre travail et salaire à leur place dans une société où sur-production et chômage de masse ont de plus en plus de mal à cohabiter sur fond d'inégalités croissantes et d'épuisement de l'écosystème, fait honneur au temps libre comme aux activités non lucratives, et donne la parole à ceux qui, dans un élan d'utopie salutaire, explorent la possibilité d'instaurer des revenus inconditionnels d'existence.



  • 19 h : pause repas



  • 21 h : Qui sauve qui ? (Leslie Franke et Herdolor Lorenz, 1 h 40).



Leslie Franke & Herdolor Lorenz sont deux réalisateurs allemands libres et indépendants. Ce sont eux qui avaient réalisé Water makes money, le film que nous avions projeté au Mas d’Azil en janvier 2014. Cette fois, ils dévoilent dans une narration tendue, accessible à tous, les mécanismes d’une crise financière surexposée dans les médias. Ils rencontrent pour cela une subtile diversité d’acteurs. Grèce, Espagne, États-Unis, Allemagne, Irlande, Australie, Islande…, les langues et les cultures s’entrecroisent, le puzzle se reconstitue, vecteur d’éducation, facteur d’émancipation, alors que la construction européenne se révèle dans toute sa fragilité…

Journée “Préhistoire”

Mardi 2 juin (Le Mas d’Azil, toute la journée) : Journée “Préhistoire”, avec l’Association desProfesseurs Émérites de l’Institut National Polytechnique de Toulouse, le SESTA (Parc de la Préhistoire de Tarascon) et la grotte du Mas d’Azil
  • 9 h : accueil au Centre Multi-média, petite conférence (d’une heure environ) sur une brève histoire de la Préhistoire, des fouilles menées, notamment en Ariège et dans les Pyrénées, avec un panorama des différentes cultures mises à jour (azilienne, magdalénienne, etc.), par Jacques Azéma (responsable des grottes du Mas et de Niaux) et Emmanuel Dumoulin (archéologue) ;

  • 10 h : déplacement à la grotte (hors du village) et visite guidée de la grotte et du nouveau Centre d’interprétation (en tout : 1 h 30) ;

  • vers 12h : retour au village et repas dans un restaurant du Mas ;

  • 14 h 30 : visite du Musée (au village) (1 h) ;

  • 15 h 30 : conférence au Centre Multi-média, par les mêmes intervenants, sur l’art préhistorique pyrénéen et ariégeois ;
  • 16 h 30 : conclusion.


Hormis la visite de la grotte et du Musée et le repas de midi, l’accès aux conférences est gratuit. Cependant, il est prudent de s’inscrire et indispensable de réserver pour le repas.

Que nous reste-t-il de l’héritage grec ?

La prochaine séance PUPAL aura lieu mardi 19 mai, à 20 h, à l’Espace culturel des Bordes : Sylvie Queval : « Que nous reste-t-il de l’héritage grec ? ».

« Nous respirons l’air de la Grèce sans le savoir à chaque instant », écrivait la grande helléniste Jacqueline de Romilly. Et pourtant qu’avons-nous encore de commun avec les héros de la Guerre de Troie ou les esclaves des mines du mont Laurion ? La réflexion ne s’attachera pas à dresser l’inventaire des œuvres que nous a léguées la Grèce antique, mais parcourra plutôt des dimensions transversales de la culture grecque qui irriguent encore notre culture.

L’intervenante : professeur agrégé, Sylvie Queval a enseigné la philosophie en lycée, a soutenu (en 1984) une thèse sur l'organisation du corpus platonicien et son mode d'écriture. Elle a enseigné ensuite à l'IUFM de Lille, puis à l'université de Lille 3 où, tout en poursuivant des travaux en philosophie antique, elle enseignait la philosophie de l'éducation. À présent à la retraite, elle est investie dans l'UP de Narbonne. 

À l’issue de cette séance, comme chaque fois, nous partagerons ce que chacun(e) aura amené à manger et/ou à boire. 

Merci de bien vouloir diffuser l'information autour de vous et dans vos médias et réseaux divers. En fichier joint, l’affichette annonçant cette conférence.

Celles et ceux qui le souhaitent pourront renouveler leur cotisation annuelle (ou adhérer pour la première fois) : 10 €, adhésion non obligatoire.

Renseignements : 05 61 68 90 05 ou 06 47 63 62 88